addiction familiale

Bonjour,

J'ai un vrai problème avec l'alcool, même si j'ai l'impression que cela n'altère pas ma vie quotidienne. Je bois un quart de rosé le midi au resto, et de 1 à 3 verres de Ricard le soir plus 1 à 4 verres de rosé pendant et après le repas du soir. Je sais que la quantité d'alcool que je bois pour une femme est largement supérieur à la quantité "tolérée". Je ne suis quasiment jamais ivre, sauf quand je bois en étant triste. Je continue à assumer mon travail et mon rôle de mère, j'ai 44 ans, mon père est mort suite à une chute dans son escalier après avoir trop bu (il avait 64 ans) ma tante paternelle âgée de 80 ans boit une à deux bouteilles de vin rouge par jour.
Ce qui me fait peur, c'est la tolérance à l'alcool que nous avons dans la famille, qui nous permet d'assurer malgré la dose ingurgitée au quotidien.
Parfois, je commence à ressentir les méfaits de cette addiction, mais malgré ma bonne volonté (surtout le matin quand j'ai un peu mal au crane !), je n'arrive pas à m'arreter. Car le soir, boire mes verres me détend. Quelle connerie !

bonjour,
C'est déjà un début de savoir reconnaitre que l'on consomme de l'alcool, mais le fait d'en parler prouve que vous avez déjà pris conscience que cela n'était pas tout à fait normal. Par cela vous reconnaissez que l'alcool fait parti intégrante de votre vie. Je ne pense pas qu'il faille prendre votre père ou votre tante comme image. Je pense plutôt que vous savez très bien que l'alcool et vous ne ferront pas bon ménage avec vous.
Pour ma part, j'ai vécu presque 10 ans dans l'infernal engrenage de l'alcool, moi aussi au début je ne buvais pas souvent et dès que j'avais un problème je me réfugeais dedans. Pour moi, j'ai perdu 10 ans de ma vie, j'ai également perdu ma maison, ma voiture et presque tout mon argent, sauf mon travail, et heureusement. Maintenant depuis bientôt presque 3 ans je ne bois plus. Pour moi de toute cette période ou je m'alcoolisais je savais que cela n'était pas normal, et j'ai fait plusieurs centre de cure, mais je savais au fond de moi même que la seule chose qui me faisait boire etait toujours la même. Il a donc fallu que je coupe tout lien auprès des personnes et de la vie que je menais à l'époque pour que j'arrive enfin à me sortir de cet enfer. Car, oui l'alcool, est un enfer mais il y a toujours une sortie, il faut trouver le pourquoi de votre alcoolisme et à ce moment là vous pourrez arrêter totalement l'alcool et retrouver une joie de vivre.
Comme vous le dite l'alcool est une connerie et bien oui l'alcool est une connerie et malheureusement e n'est pas toujours la bonne volonté mais une aide soit psychologique soit par l'intermédiaire d'association que l'on peut se sortir de cet alcool.
Je vous souhaite un grand bravo pour votre franchise et j'espère que dans votre parcours dans le fait d'arrêter l'alcool sera le plus cours possible, bonne chance, car sachez que se marche, moi maintenant ma vie est différente et je n'ai aucune honte à parler de mon passer au contraire je sais que dans l'alcool on souffre.
A bientôt.

Chère Nathalie,

je sais ce que vous ressentez. Je viens d'une famille d'alcoolique (et je le suis aussi). Il est vrai que la tolérance face à ce poison qu'est l'alcool est énorme. Je vous souhaite bonne chance dans votre démarche pour arrêter.