20 ans a etre témoin voyage trop long besoin de conseils svp

cest a coeur ouvert que je vais laisser danser mes doigts sur le clavier
laisser aller mes confidences car 20 ans que j attends un miracle et rien ne vient ! ces années passe, et le voyage devient trop long a suporter trop long a etre témoin d une réalitée trop vilaine ...
ca a commencé il y a 20 ans, mes parents divorcaient...ma maman trouva refuge auprès d un ou 2 verres de whisky "pure"....elle me disait t inquiette pas c est que passager je dois me remettre de la gifle que la vie minflige...moi jeune et naivie répondit "oui maman..."

20 ans passa....me voila mariée heureuse detestant l alcool mais toujours témoin d une mère qui boit avec class !!! (sourire jaune voir grisant...je vous explique...)
ce qui se traduit que maman est plutot fière, a table corrige ses petits enfants si tiennent mal le couvert, salue les gens qui lui font signe non pas par la main mais un petit sourire et hochement de tete,
vu de l extérieur cest class me direz vous
vu de lintérieur ca se traduit autrement... a midi et le soir elle a besoin de son verre pardon ses verres mais boit toujours avec son eternel class je veux dire qu elle sait se tenir une fois qu elle est "cuite" elle file se coucher mais part sans tituber ou bredouiller une personne ne la connaissant pas ne verrais pas qu elle a bue ! mais aujourd hui en 2006 sa consommation est d une bouteuille de whishy en 2 a trois jours !!!!!!!
si je lui dit "pense a moi ou tes petits enfants si un jour tu as un cancer avec ces apéritifs..." mais rien n y fais
eternelle réponse
je n ai que ca !!! (lalcool!!!) ou
j ai mal au coeur j ai des pointes je bois un verre ca me soulage !!!
ou pire ..."vous verrez quand vous aurez mon age... vous ferez parreil"
berkkk je déteste l alcool ca risque pas d arriver et je ne veux pas faire souffrir mes enfants sachant comment je souffre a voir ma mère se dégrader, amincir, etc...
bref elle a toujours un alibi pour boire !
elle est seule depuis 20 ans n a jamais refait sa vie, peu d argent voila pourquoi elle se noit tout les jours dans ce poison

je suis a bout de ne pas trouver une seule solution si je lui parle un mot genre apéro, bouteuille, whisky elle se braque et est arogante, me cloue le bec sur place j ai pas droit au chapitre a presque 40 ans !!! cest fort non ????

je suis partagée a lui fermer la porte de mon coeur et de ma vie pour me protéger de la souffrance et partagée de l aider encore une dernière tentative mais comment m y prendre si elle réagit toujours mal dès que j aborde le sujet ?????

je souligne qu il y a 2 ans lors d un séjour elle a eu un malaise le docteur lui a dit de cesser l apéro car il parlait de la maladie de la goutte
elle n a rien cesser du tout enfin pendant une semaine s est calmée puis a recommancée sa consommation comme a l an 40 !
j ai peur car je pense que d ici peu on me dira qu elle a un cancer du foie,
et a ce moment la elle va pleurer encore pleurer mais la maladie et la mort se seront donnés rendez vous
alors comment faire pour ne pas arriver a ce chapitre la ?

merci pour tout vos conseils je n ose en parler a personne tant j ai honte
de son comportement, honte de son égoiisme quand elle boit, honte de me faire souffir inutilement , honte envers mes enfants
mais elle n a pas honte cest la ....une grande tragédie pour moi !

sur 4 enfants plus que 2 lui parlent ils n ont pas eu la patience d attendre une guérison ... d autant plus que ca le fait pas pour mon frère qui est dans la justice avec sa femme juge ca le fait pas d avoir une maman qui boit donc les ponts sont coupés par eux, et le second enfant a fermé la porte de son coeur il y a une semaine, il ne veut plus faire de calins a sa mère il la méprise...cet enfant est son plus jeune fils voila le résultat... et moi je me sens seule dans un combat perdu d avance si j ai pas de solutions
il me reste un seul frère qui pourrait m épauler dans le combat de l alcool
alors que faire svp ???

sorry pour la longueur des confidences mais c est 20 ans de retenues et ca fait du bien de cracher le morceau

merci de m avoir lue merci pour vos conseils

PAS UNE SEULE REPONSE...??? personne ne peux donc me conseiller ?
il y a une heure je lui ai avouée que je souffrais de la voir ainsi avec son amie la bouteuille !!!!
elle m a répondue que je n ai pas a me méler de sa vie qu a son age elle fait sa vie comme elle veut et que je ne comprend rien !!!!
elle etait venue ici pour passer nouvel an avec ses petits enfants
au final en ce moment mon mari l a ramène chez elle !!! elle a demandée a ce qu on la ramène !! voila un nouvel an plombé !
toutefois je lui ai glissé un paquet avec des fruits de mer langoustes et crevettes pour son repas de ce soir car elle ne pourrait pas se le payer vu qu elle est au rmi
mais je lui ai aussi glissee une enveloppe avec mon post que j ai mis ici + une lettre superbe postée sur ce forum lettre d adieu a l alccool
jespère que ca va décoincer
si ca ne change rien je ne sais plus quoi faire !!!
cette maladie est vicieuse comment les medecins généraliste ne font pas automatiquement dans la prise de sang une recherche sur la consommation de lindividu sur l alocool !!!
il pourrait alors l alerter sur son état !!!
impossible que je prenne les devants je ne connais pas son médecin
donc reste a rester les bras balants...
a toutes et tous je vous souhaite une année 2007 merveilleuse et ceux qui boivent sachez que vous emportez aussi les gens qui vous aime
ils souffrent terriblement
tous conseils sont toujours les bienvenus...

Bonjour tononi
Je me presente, je m'appelle olivier et je suis alcoolique abstinent depuis plus d'un an. C'est un combat quotidien qui n'est vraiment pas evident.
J'ai arreté tout ca alors que le connais depuis le tout debut de l'adolesence. J'ai maintenant 32 ans et je decouvre la vie.
J'ai touché le fond de tres pret avec enorment de problemes de santé qui maintenant sont inexistants.
Votre maman est dans une situation d'alcoolique classique et n'a à mon avis pas franchi le cap des cachettes et du vidage de bouteilles en un temps record car elle vit seule, je suppose.
Vous savez, vous ne pouvez rien faire mise à part lui dire ce que vous avez sur le coeur. Surtout ne faites pas semblant que tout va bien. Votre maman est malade, m^me si vous avez du mal à l'accepter. Elle ne le fait pas expres, croyez moi, c'est un truc de dingue. Soit elle touche le fond, et là elle decide soit de remonter soit de plonger.
Soit elle a de la chance d'avoir une fille comme vous qui prenez soin en la harcelant de temps en temps pour qu'elle voit un medecin (comprehensif car ils le sont pas tous. Ils ont beau être medecin, ils n'ont pas tous la même opinion de l'alcool et de l'alcoolique.) L'étape la plus dur est d'admettre qu'on est alcoolodependant. Une fois cette afirmation, elle suivra un sevrage d'une semaine ou deux. Ensuite, il est bon de retourner à la maison accompagné et enchainer sur une cure. (si possible passant par la psychotherapie, j'ai une bonne adresse)
J'insiste, le plus dur étant d'admettre son alcoolisme et le plus dur sera fait, c'est ensuite un combat quotidien et je sais de quoi je parles.On fait un tri selectif de ses soit disant amis. On est quelqu'un d'autre, on peut devenir l'opposé total de ce qu'on etait. C'est un grand travail sur soi et l'alcool fait tellment parti du quotidien du francais, il y en a partout, deodorant, parfum, dentifrice, sirop, patisseries, foies gras,tout resto, beaucoup de plat preparé. On ne peut pas essayer de ce limiter à quelques verres, c'est pas possible sur une longue echeance, c'est mon avis et je l'analyse tout les jours.Voilà madame, mon avis. Cette chose est un veritable enemi plus dur que tout qui vous ronge la vie tout les jours et de temps en temps malgré l'abstinence totale, il vient vous narguer et là il faut lui redire non une fois de plus; ca vous quitte jamais. C'est malheureusement un tabou en france et c'est bien dommage car nous sommes 5 millions d'alcoolique en france. Maladie honteuse de la personne qui se retracte sur elle même de jour en jour.
Bon courage, soyez ferme. Ca fera tres mal moralement à vous et votre maman mais c'est necessaire.Elle risque de tout retracer les mauvais moments de la vie en mettant une cause et un coupable sur chaque. Ca prouvera qu'elle travaille. Ensuite elle vous remereciera dans un an ou deux. Il lui faut un but dans la vie. Son seul ami et confident s'appel "wisky", il faut qu'il change de nom.
Chercher un C.C.A dans votre region, il y ades organismes bien faits aussi.
Affectueusement
Olivier

tononi a écrit:

cest a coeur ouvert que je vais laisser danser mes doigts sur le clavier
laisser aller mes confidences car 20 ans que j attends un miracle et rien ne vient ! ces années passe, et le voyage devient trop long a suporter trop long a etre témoin d une réalitée trop vilaine ...
ca a commencé il y a 20 ans, mes parents divorcaient...ma maman trouva refuge auprès d un ou 2 verres de whisky "pure"....elle me disait t inquiette pas c est que passager je dois me remettre de la gifle que la vie minflige...moi jeune et naivie répondit "oui maman..."

20 ans passa....me voila mariée heureuse detestant l alcool mais toujours témoin d une mère qui boit avec class !!! (sourire jaune voir grisant...je vous explique...)
ce qui se traduit que maman est plutot fière, a table corrige ses petits enfants si tiennent mal le couvert, salue les gens qui lui font signe non pas par la main mais un petit sourire et hochement de tete,
vu de l extérieur cest class me direz vous
vu de lintérieur ca se traduit autrement... a midi et le soir elle a besoin de son verre pardon ses verres mais boit toujours avec son eternel class je veux dire qu elle sait se tenir une fois qu elle est "cuite" elle file se coucher mais part sans tituber ou bredouiller une personne ne la connaissant pas ne verrais pas qu elle a bue ! mais aujourd hui en 2006 sa consommation est d une bouteuille de whishy en 2 a trois jours !!!!!!!
si je lui dit "pense a moi ou tes petits enfants si un jour tu as un cancer avec ces apéritifs..." mais rien n y fais
eternelle réponse
je n ai que ca !!! (lalcool!!!) ou
j ai mal au coeur j ai des pointes je bois un verre ca me soulage !!!
ou pire ..."vous verrez quand vous aurez mon age... vous ferez parreil"
berkkk je déteste l alcool ca risque pas d arriver et je ne veux pas faire souffrir mes enfants sachant comment je souffre a voir ma mère se dégrader, amincir, etc...
bref elle a toujours un alibi pour boire !
elle est seule depuis 20 ans n a jamais refait sa vie, peu d argent voila pourquoi elle se noit tout les jours dans ce poison

je suis a bout de ne pas trouver une seule solution si je lui parle un mot genre apéro, bouteuille, whisky elle se braque et est arogante, me cloue le bec sur place j ai pas droit au chapitre a presque 40 ans !!! cest fort non ????

je suis partagée a lui fermer la porte de mon coeur et de ma vie pour me protéger de la souffrance et partagée de l aider encore une dernière tentative mais comment m y prendre si elle réagit toujours mal dès que j aborde le sujet ?????

je souligne qu il y a 2 ans lors d un séjour elle a eu un malaise le docteur lui a dit de cesser l apéro car il parlait de la maladie de la goutte
elle n a rien cesser du tout enfin pendant une semaine s est calmée puis a recommancée sa consommation comme a l an 40 !
j ai peur car je pense que d ici peu on me dira qu elle a un cancer du foie,
et a ce moment la elle va pleurer encore pleurer mais la maladie et la mort se seront donnés rendez vous
alors comment faire pour ne pas arriver a ce chapitre la ?

merci pour tout vos conseils je n ose en parler a personne tant j ai honte
de son comportement, honte de son égoiisme quand elle boit, honte de me faire souffir inutilement , honte envers mes enfants
mais elle n a pas honte cest la ....une grande tragédie pour moi !

sur 4 enfants plus que 2 lui parlent ils n ont pas eu la patience d attendre une guérison ... d autant plus que ca le fait pas pour mon frère qui est dans la justice avec sa femme juge ca le fait pas d avoir une maman qui boit donc les ponts sont coupés par eux, et le second enfant a fermé la porte de son coeur il y a une semaine, il ne veut plus faire de calins a sa mère il la méprise...cet enfant est son plus jeune fils voila le résultat... et moi je me sens seule dans un combat perdu d avance si j ai pas de solutions
il me reste un seul frère qui pourrait m épauler dans le combat de l alcool
alors que faire svp ???

sorry pour la longueur des confidences mais c est 20 ans de retenues et ca fait du bien de cracher le morceau

merci de m avoir lue merci pour vos conseils

mais quel bonheur de lire enfin une personne qui peut me conseiller
je souffrais de voir que mon post fut bcp lu mais l indifférence des gens qui n y répondait pas et voguais vers d autres posts...alors du fond du coeur merciiiiiiiiii pour votre réponse c est vraiment gentil
oui elle cache sa "moitié son amie..." sa drogue..." tantot elle cache une mignonette dans sa voiture soit disant au cas ou elle aurait mal au coeur
ou sa bouteille dans sa valise si elle vient ici
le faite de cacher ou trouver alibi pour avoir l alcool avec elle es ce bien un signe de vrai dépendance ?
je garde votre réponse précieusement je vais la relire plus d une fois pour bien comprendre l ensemble de vos conseils je ne veux rien rater
je suis bien contente que vous avez pu remonter a la surface
vous pouvez etre fière d etre revenu dans le bon chemin
du fond du coeur mille fois mercis
je garde votre réponse comme une bouée de sauvetage vos conseilles m aideront
bonne soirée a vous merciiiiiiiiiii encore et meilleurs voeux a vouset votre famille

Je ne suis pas specialiste, c'est certain. D'apres ce que vous citez, oui je pense fortement que votre maman est alcoolodependante. Quand elle augmentera les doses, vous le verrez fortement, elle gonflera et prendra du poids. A mon arret, j'ai perdu 14 kilos en 2 mois. Cette chose est tres calorique.
Vous avez dit quelle buvait et partait ce coucher avant le verre de trop sans tituber et quoique ce soit. Les limites on les connait et on ne les franchis rarement , sans quoi c'est qu'on touche le fond.(je faisais pareil exactement, personnes ou presque ne s'apercevez de mon problème sauf les gros trous de memoire ou tres gros abus, tomber au resto, dans le jardin...
Vous savez quand on boit beaucoup, m^me si on va dormir avnt de tomber, la nuit est tres mauvaise et le seul moyen de s'en remettre le lendemain, c'est soi de boire soi de manger bien gras, soi les deux.
Je me permet de vous redire que votre maman est malade et tres malheureuse. Ne lui demandé pas d'explication, elle ne vous le dira jamais. Il faut surtout qu'elle est un bon contact avec un medecin conaissant cette maladie ou encore dans les centres d'hygienes alcoolique, une infirmiere specialisée (elle est là pour ecouter et c'est superbe croyez moi), un docteur, une psy, une assistante sociale. Croyez moi c'est tout ce qu'on attends. Je pense qu'il doit etre rare que l'alcoolique se devoile à sa famille (on leur a menti toute notre vie quand même!!). Votre maman a un sac a vider, un deuil à faire , elle a besoin d'eclater (en sanglot ou en colere).
Je n'ai jamais parler des difficultées de mon enfance et de tout mes problemes quels qui soient. Par contre on m'y a plus ou moins obligé pendant ma cure devant une dizaine d'alcoolique qui m'ecoutaient. On y passait chacun notre tour. La psy vous guide devant tout le monde pendant plus de 2 heures. Au bout du compte, vous pleurez, d'autres pleures, s'evanouissent. En tout cas sorti de là , j'ai vu qu'on pouvait m'ecouter et que je pouvais exprimer mes sentiments. Ca change tout!!!
La communication est le plus gros problème de l'alcoolique je pense.
Je m'exprime pas tres bien par ecrit c'est pas facile d'exprimer ce qu'on ressent. Même si des psy qui me lisent doivent peut etre se gausser, en tout cas, moi je peux vous dire que ca me fait plaisir de vous conseiller et ca me fait du bien. On en reviens à la même chose, on ne peut jamais en parler, l'alcoolique est seul toute sa vie dans son malaise. C'est mechant ce que je vais vous dire, seul les alcooliques entre eux se comprennent et les specialistes bien sur.
Je vous souhaite un bon courage, mon pere etait alcoolique toute sa vie jusqu'à sa mort et je connais ce que vous vivez , je compatie.
Bonne journnée.
Surtout prenez contact avec un CCA et faites comprendre à votre maman qu'elle est malade et qu'ellle n'est pas la seul. Donnez lui mon adresse mail si vous voulez.Il lui faut un declic, elle seule peut le faire..
Si vous devez passer par une association (AA ou vie libre etc...), telephonez vous m^me d'abord, car ces associations dependent de qui les animes. J'etais à vie libre où j'habiter avant et ici ca me va pas, donc je change.
Voilà, n'hesitez pas

tononi a écrit:

mais quel bonheur de lire enfin une personne qui peut me conseiller
je souffrais de voir que mon post fut bcp lu mais l indifférence des gens qui n y répondait pas et voguais vers d autres posts...alors du fond du coeur merciiiiiiiiii pour votre réponse c est vraiment gentil
oui elle cache sa "moitié son amie..." sa drogue..." tantot elle cache une mignonette dans sa voiture soit disant au cas ou elle aurait mal au coeur
ou sa bouteille dans sa valise si elle vient ici
le faite de cacher ou trouver alibi pour avoir l alcool avec elle es ce bien un signe de vrai dépendance ?
je garde votre réponse précieusement je vais la relire plus d une fois pour bien comprendre l ensemble de vos conseils je ne veux rien rater
je suis bien contente que vous avez pu remonter a la surface
vous pouvez etre fière d etre revenu dans le bon chemin
du fond du coeur mille fois mercis
je garde votre réponse comme une bouée de sauvetage vos conseilles m aideront
bonne soirée a vous merciiiiiiiiiii encore et meilleurs voeux a vouset votre famille

je vous envois un wagon entier de mercis pour votre réponse !!!!
alors maman je l ai vue hier et .....pfffffff aucune communication !!! je lui avait glissée dasn une enveloppe mon email ici ou je parlais de ma souffrance de la voir ainsi elle m a répondue très fièrement (air prétentieu) et sèchement "jefais ce que je veux !!!!" elle m a dit je ne te critique pas toi si tu te maquille ou t habille a la mode !!! voila j ai prit un rateau dans les dents communication fermée !!! mon post ne lui a fait aucun effet dur dur !!!!
es ce de l égoisme ???
alors les centres AA elle n y mettra jamais les pieds bien trop fière la maman....(a mon grand regret)
mon seul espoir a ce jour avant de baisser définitivement les bras est qu elle doit subir une opération des varices et j espère que dans une prise de sang le dr verra un soucis et quil lui fera peur et lui donnera une conduite a tenir
jai voulue penser aller parler a son dr car j ai pu avoir son nom mais elle m a dit je te préviens si tu vas parler de ma vie privée a mon dr ca va aller trèèèèèèèèèèès très mal !!! bon ok je n irai pas donc vu ses menaces donc je prie pour que l autre dr de l hosto voit quelques choses d anormal et lui colle la réalité enface de ses soucis d alcool
voila ou j en suis aujour dhui
je devrais profiter de mes enfants dont mon bb est insouciante car trop de bonheur dasn ma vie a part ce nuage gris (maman)
mais voila j ai une personne proche de moi qui me fait de la peine j y pense jour et nuit j en dors mal j attends de voir si le temps arrangera les choses (j y crois plus trop mais bon....)
encore mille fois mercis vous etes vraiment une personne extra de me consacrer autant de temps a la rédaction de vos réponses
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii du fond du coeur

Bonjour Tononi,
J'espère qu'un de ces jours vous reviendrez vers ce forum.
Je vous ai lue avec beaucoup d'attention, quelques mois ce sont passés depuis cette veillée du 31décembre200- j'ai été très émue, j'essayai de me rappeller où et dans quel état je me trouvai moi-même cette veillée là !
J'espère que depuis avec l'aide peut-être de Juulius, et d'autres personnes vos craintes au sujet de votre mère prennent un meilleur chemin, et que celle-ci ait fini par réagir.

J'ai pensé à vous deux toute la matinée, alors je vous envoie tout ceci :

" .........mes parents divorcaient...ma maman trouva refuge auprès d'un ou 2 verres de whisky "pure"....elle me disait t inquiette pas c est que passager je dois me remettre de la gifle que la vie minflige...moi jeune et naivie répondit "oui maman..."

Pourquoi a-t-elle ressenti son divorce comme une "gifle infligée par la vie", buvait-elle avant ? même modérement, dans sa propre famille immediate y-a-t-il des problèmes, des histoires, des secrets, concernant l'alcool ou autre ?

Les alcoliques nous "aimons" nous plaindre et "peut-être" rejetter sur d'autres la responsabilité de notre propre souffrance, ce que nous faisons immanquablement quand on redémarre le film de notre vie, en passant, passage obligé, bien sur par cette enfance, qui est le commencement de tout être, ou par le traumatisme à l'origine de ....

Vous a-t-elle parlé quelque fois quand vous étiez beaucoup plus jeune de passages de sa vie qui auraient pu être malheureux, où elle s'est sentie seule, abandonnée, quelle est sa propre histoire de famille, avez-vous des tantes, des oncles, qui pourraient vous apprendre des choses que vous ignorez, qu'elle a oubliées ?

Votre père, quelles sont vos propres relations avec lui ? Est-il conscient de la maladie de votre mère, comment réagit-il ? Ont-ils gardés des liens "corrects".

Je cite Juulius : "Je pense qu'il doit etre rare que l'alcoolique se devoile à sa famille (on leur a menti toute notre vie quand même!!). Votre maman a un sac a vider, un deuil à faire , elle a besoin d'eclater (en sanglot ou en colere).

La communication est le plus gros problème de l'alcoolique je pense"
J'ai moi-même quatre garçons ("ma propre histoire" m'a appris que je ne voulai pas de fille(s)...), c'est pourquoi votre courrier m'a terriblement émue, interpellée.

J'entame ma deuxième semaine sans une goutte d'alcool, mais ce n'est pas de ça dont je suis fière, car nous les "vrais" et anciens alcodépendants, nous faisons régulièrement des cures, ou des arrêts, qui durent ce que durent notre mal-entendement des causes premières de cette saloperie de dépendance.

J'ai lu ailleurs que pour certains, qui s'en sortent, abstinents depuis quelques années, l'alcoolisme a été comme "un passage obligé" !

Non ce dont je suis fière, c'est de constater que malgré tout le mal que j'ai fait à mes petits gars (23-20-19 et 15) ceux-ci n'ont jamais cessé un seul instant de m'aimer, dans l'incapacité de me venir en aide, ils ne m'ont donné que ce qu'ils pouvaient et avaient leur Amour.

C'est l'amour de mes enfants qui me permet aujourd'hui de voir une vie sans alcool, c'est l'amour de mes enfants qui m'a réveillée du cauchemard dans lequel je vivais depuis presque 40 ans, et c'est encore et toujours l'amour de mes enfants qui m'aide à comprendre que si nos blessures sont réelles, celles-ci peuvent se soigner et ensuite guérir, et ne plus faire partie que d'une histoire très ancienne qui nous a pourri notre propre enfance.

Mon fils celui de 15 ans m'a dit, et je pense que ça a été le déclic : "toi et papa vous m'avez pourri la vie". J'ai alors réellement compris que mes fils courraient le même danger que moi à leur âge, on reproduit ... et que si je n'arrêtai pas de pleurer immédiatement sur mon propre sort, j'avais déjà foutu leur enfance en l'air, j'étais en train de les condamner à devenir des adultes eux aussi fragiles...

Moi aussi j'ai été une femme fière et même autoritaire, peu démonstrative, peu tactile (ceci aussi est dû à "mon histoire") j'ai été caline avec mes fils jusqu'à ce qu'ils aient quatre, cinq ans, depuis je ne les ai plus jamais vraiment ni touchés, ni embrassés ...

Par contre ils savent que je les aime, je le leur ai toujours dit, et ils ont bien fini par comprendre, avec le temps, que je souffrai ! mais de quoi ?
Eux aussi m'ont vue de nombreuses fois complètement hors-service, et pire, je les emmenai en voiture... (j'en suis aujourd'hui horrifiée), mais je réussissai aussi, à rester vis-à-vis de l'extérieur "très class",

comme dit Juulius, nous sommes des caméléons, je pense surtout aux femmes, puisque nous avons une consommation cachée et plus ou moins contrôlée à défaut de gérée.

J'ai eu aussi dans mes périodes de "pic" des prises de tétées qui démarraient à 10 h du matin......tous les jours, et pendant toute la journée. Ce furent les pires périodes de ma maladie et donc de ma vie, si j'y repense j'ai comme une sensation de nausée, mais je ne savais pas encore que j'étai malade, je savais par contre, ouf, que je n'allai pas bien.... mais quoi et pourquoi ?

Il m'a fallu ces dix dernières années pour "réaliser ma maladie" et arriver aujourd'hui à l'espoir que j'ai enfin parcouru tout le chemin, que c'était aussi mon passage obligé, mais que maintenant c'est fini.

Je retrouve la joie de vivre, j'étais une enfant pleine de joie de vivre, je retrouve goût à la vie, j'étais une enfant qui aimait la vie, je retrouve goût à l'amour, j'étais une enfant pleine d'amour, je retrouve goût aux autres, j'étais une enfant qui recevait tous les trimestres le prix de "la meilleure camarade", moi qui aujourd'hui ne "voit" plus personne - depuis des années - (Les alcodépendants comme disait aussi Juulius et toutes et tous les autres, nous nous coupons du monde de la réalité, par conséquent de toutes relations "authentiques" avec les autres, tous les autres.) c'est un paradoxe !

Le pire dans cette maladie, c'est que quelques soient vos qualités celles-ci sont anihilées, et même si vous vous considérez comme quelqu'un de généreux, altruiste, tolérant, en fait vous êtes dans l'erreur et le leurre le plus total, car vous vivez égoïstement reclus "en et sur vous-même", et vous ne voyez plus ce qui se passe à l'extérieur de "vous" .

Malheureusement Tononi, c'est vérifié, ce ne sont pas les gens qui nous sont le plus proche qui peuvent le plus ou le mieux nous aider.

Comme le disait Juulius, la communication, et principalement avec nos proches (enfants et famille proche) est devenue impossible, ou comme dans beaucoup de cas elle n'a jamais existée, alors on reproduit ...... trop de non-dits ce sont accumulés pendant trop d'années, trop de souffrance méconnue et camouflée, enfouie au fin fond de notre histoire... car il n'en faut pas douter, ceux qui passent de l'état critique à l'état chronique (cf courbe de .....................) sont majoritairement des personnes qui ont cessé "de grandir", dans le sens que ce sont des personnes dont le bon développement psychique a un moment donné a été perturbé, dévié.

Les rescapés des grands massacres ne sont pas tous devenus alcooliques ? Non bien sur, il y à là la dimension collective de l'histoire, l'alcodépendance est une histoire de solitaires ..... de solitudes, toutes dépendances......

On nous explique qu'il s'agit d'un dysfonctionnement de "la sensation" de satiété, (cf. voire celle de la faim ou de la soif) on est en manque !
Oui d'accord on est en manque, mais de quoi ? Du produit ? avec de l'eau, du thé, des jus de fruits on fini à un moment ou un autre par être rassassié ! On est en manque de la "chose" qui déclenche notre anéantissement, car il ne faut pas en douter, l'alcoolisme c'est un suicide lent et permanent, il nous manque la volonté ou le vrai désespoir ! que d'autres ont ... ! On voudrait ne plus "être", car nous nous détestons, mais quelque chose nous retiens, quoi ?

Je vous cite : "je n ose en parler a personne tant j ai honte
de son comportement, honte de son égoiisme quand elle boit, honte de me faire souffir inutilement , honte envers mes enfants
mais elle n a pas honte cest la ....une grande tragédie pour moi !

(Etes-vous sure que votre mère n'a pas honte ? Je me permets d'en douter, mais comme vous dites c'est une femme fière)

Je reprends ce que dit Juulius et tous les autres à ce propos : "On en reviens à la même chose, on ne peut jamais en parler, l'alcoolique est seul toute sa vie dans son malaise. C'est méchant ce que je vais vous dire, seul les alcooliques entre eux se comprennent et les specialistes bien sur"

C'est votre témoignage Tononi qui m'a incitée à vous écrire tout cela.
Je suis tombée sur votre témoignage, parceque pour la première fois, je cherche et j'accepte l'aide qu'on pourra m'apporter, car comme dit l'un d'entre nous : "s'en sortir seul, mais pas seul", pour votre mère il ne pourra pas en aller autrement.

Je me suis inscrite aussi sur d'autres sites, j'y ai rencontré des "gens comme moi", "comme votre mère", des hommes, des femmes, nous sommes semble-t-il 10% de la population française.

Nous pouvons donc sans nous tromper dire qu'au moins tous les foyers (directement ou indirectement) en France son atteint par le fléau...

Alors je n'oublierai pas pour me soutenir dans ma détermination ce que vous dites si bien Tononi :" et ceux qui boivent sachez que vous emportez aussi les gens qui vous aiment ils souffrent terriblement".

Vous dîtes quelque part de votre mère: "elle est seule depuis 20 ans n a jamais refait sa vie, peu d argent voila pourquoi elle se noit tout les jours dans ce poison......."

Je suis aussi une femme seule, sans argent, mais aujourd'hui je sais que ce n'est pas à cause de cela que je me noyais dans ce poison...pour guérir il faut en toute lucidité, redonner à notre esprit la place que la souffrance y occupe.

On nous explique qu'il s'agit d'un dysfonctionnement de "la sensation" de satiété, (cf. voire celle de la faim ou de la soif) on est en manque ! Oui d'accord on est en manque, mais de quoi ? Du produit ? avec de l'eau, du thé, des jus de fruits on fini à un moment ou un autre par être rassassié ! On est en manque de la "chose" qui déclenche notre anéantissement, car il ne faut pas en douter, l'alcoolisme c'est un suicide lent et permanent, il nous manque la volonté ou le vrai désespoir ! que d'autres ont ... On voudrait ne plus "être", car nous nous détestons, mais quelque chose nous retiens, quoi ?

Aujourd'hui, 14ème jour sans, je suis émue, et tellement contente d'avoir vider le cubi que j'avais préparé pour esquisser le combat à venir.

Voilà ma contribution à la longue et triste histoire de cette maladie mal-aimée, l'alcoolodépendance, alors que paradoxe, les alcooliques sont des gens lorsqu'ils acceptent de guérir, vraiment extraordinaires, c'est normal on ne sort pas indemne d'un tel périple, et la qualité essentielle qui nous revient alors je pense est celle de l'humilité, sans laquelle aucun progrès quel qu'il soit n'est possible.

Un adage tibétain pour prendre congé :

"Chercher le bonheur en dehors de nous, c'est comme attendre le soleil dans une grotte orientée au nord".

J'attends de vos nouvelles ainsi que celles de Juulius s'il veut bien.
Depuis ce 31 décembre 2006 bien de l'eau à dû passer sous vos ponts... je vous souhaite une belle et joyeuse fin d'année à partir de ce printemps-ci - Myrrha -